Je suis un loser, baby (en finir ou pas avec les années 90)

C’est un nouveau livre, au même format que “Je n’aime que la musique triste” : 17 textes, courts, bruts, écrits ces derniers mois au fil de l’eau. Pas une suite, pas un remake, mais une nouvelle expérience sur la mémoire et nos attachements collectifs à la musique et l’Art.
Ces derniers mois, je ne me suis jamais autant demandé ce que voulait dire “réussir dans la vie”.
Comment fait-on, quand on a été comme moi bercé par une certaine mythologie de la lose et les illusions de la contre-culture, pour évoluer dans le monde actuel obsédé par la réussite et le marketing de soi-même? Pourquoi est-ce qu’on est autant attaché à certains artistes au point d’en faire des phares et des leaders dans notre vie? Pourquoi est-ce que je cherche encore à 38 ans des éléments de réponse à mes questionnements existentiels dans des chansons pop et des vieux films ?
J’ai remonté le fil de ma mémoire et de ma culture (musicale mais aussi artistique et cinématographique) pour me confronter à ces questions. Et en finir, peut-être avec la nostalgie, les slackers, les arrivistes, l’obsession de la réussite, l’auto-sabotage, l’auto-analyse, l’auto-fiction…ou pas !
Vous y croiserez des clochards et des héritiers, des chanteurs de neo-metal et des cannibales, des rats et des boxeurs, Cat Power et Fugazi, Kurt Cobain et Bret Easton Ellis, Paul Schrader et Evan Dando, Dinosaur Jr. et Swans, Vincent Gallo et Courtney Love, du jazz éthiopien et les poubelles du Chelsea Hotel… et bien d’autres choses encore…
“Je suis un loser, baby”
115 pages environ.
Sortie le 1er juillet via Le Gospel
Design: Romain Barbot
Relations presse: Morgane DeCapèle
Relecture/correction: Alice Butterlin
Précommande ici (8 euros + frais de port)
ADRIEN DURAND
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