Une histoire cachée (et vraiment très subjective) du punk rock francophone

photo: Pascal Pierrou

 

En introduction, une amusante réflexion. Avant de penser à une liste comme celle-ci, je n’avais jamais pris la mesure de l’importance des textes (fussent-ils dans le punk rock, la pop ou la chanson), du moment qu’ils s’adressent à moi dans ma langue maternelle. Pourquoi une telle exigence ? Alors que je n’accorde que peu de cas aux idiomes de leur collègues anglo-saxons, latins ou orientaux ? Une richesse particulière ? Une meilleure compréhension ? Un peu de snobisme ? Je n’ai pas la réponse. Mais je remercie Adrien, pour m’être interrogé de la sorte grâce à lui.

C’est un classement ponctué de décès et de séparations. Mais aussi de grosses blagues. La noirceur se mélange à un humour plus ou moins débridé. Triste et gai. Comme dans la vie.

 

  •  Marie et Les Garçons : s/t  (1980)
  • Les Calamités : A bride Abattue  (1984)
  • Coronados : Un Lustre  (1989)
  • Ludwig Von 88 : Ce Jour Heureux est Plein d’Allégresse  (1990)
  • Les Wampas :  Simple et Tendre  (1993) 
  • Les Yves :  Rule The Universe  (2004)
  • Justin(e) : Accident N°7  (2008)
  • Les Bavarians :  Les Plans d’une Nuit  (2010)
  • Pierre & Bastien :  S/t  (2014),  Que du Bonheur  (2015), Musique Grecque  (2017)
  • Stupeflip : The Hypnoflip Invasion  (2011)
  • Magique Spencer et son Gros Pouvoir du Rêve :  L’album 33 tours  (2012) 
  • Savon Tranchand :  On n’est pas des Arbres  (2015)
  • Astaffort Mods : AK47  (2018)

 

  • Lorsque paraît en 1980 sur Celluloid, le premier album de Marie et Les Garçons, le groupe lyonnais n’existe plus. Marie, la batteuse, a lâché l’affaire depuis un an, et ses ex-collègues donnent dans le funk discoïde sous le nom Garçons. Ce disque posthume est une très belle réussite. Produit en partie à New-York par John Cale, il est en fait une compilation de bric et de broc, de 45 tours növö punk aussi secs que tendus, de bouts de live de 1977… Loin de donner une impression de fourre-tout, il se dégage de ces fonds de tiroir une véritable unité, ainsi qu’une classe innée. La même qui faisait défaut à Asphalt Jungle. La même que l’on retrouvera plus tard, par exemple, chez les Coronados.

  • En 1987 leur  Vélomoteur  pétarade avec succès. La chanson est cool. Mais desservie par la production sans grâce de Daniel « Niagara » Chevenez. Trois ans plutôt, les délicieuses Calamités frappaient pourtant un grand coup avec  A Bride Abattue , premier album incandescent de ferveur et de nerfs adolescents. Idéalement produit par New Rose, le disque file à très vive allure, slalomant entre les reprises tirées de 45 tours chipés au Mammouth du coin (Troggs, Who, Coasters, Kingsmen) et les compositions originales, renversantes de fraîcheur, de gouaille et d’espièglerie.  Nicolas  joue durant toute la chanson sur un double sens d’élans passionnés. Mais qui est donc cette fille ? Qui est l’objet de cet incontrôlable désir ? Pendant 3mn on imagine la demoiselle. Perdue. On parle d’une guitare. Tandis que  Toute les Nuits  expose magnifiquement les affres d’une jeune fille poursuivant son amoureux somnambule, errant la nuit sur les toits de la ville. C’est très beau.

 

  • Les Coronados ont été évoqués plus haut. C’est en 1989 que sort leur second et dernier album,  Un Lustre . De leur tonitruants début 60’s garage punk en 1982, les « Coro » ne gardent ici qu’une grosse chambre d’écho tendance Phil Spector, et cette fameuse classe de dingue. Pour le reste, basta. C’est de la pop, coco. Ample et intimiste. Malgré une bonne presse et un bouche-à-oreille assez prestigieux (j’ai découvert le disque à l’époque grâce à une interview d’Etienne Daho qui en vantait les mérites dans la revue Best), l’album fait un four et le groupe se sépare. Aujourd’hui la voix de Bernard Lepesant manque. Pleine de détachement, et pourtant si proche, elle était touchante à l’extrême. Un Daniel Darc moins cramé. Un Paul Félix (Gamine) bien plus consistant. Un Dominique Laboubé, des Dogs, aimable. Les Coronados cultivaient le mystère. Ils avaient ce côté impénétrable. Lointains et secrets. Une inaccessibilité qui devenait un bonus charme évident. Même si, bizarrement, la proximité avec ce disque n’a jamais cessé de croître. Jusqu’à devenir de plus en plus ténue au fil des années. Jusqu’à ce que l’album fasse intrinsèquement partie de nous. 

 

  • 1990, les Ludwig Von 88, comme une grosse partie de la scène dite du « rock alternatif », cherchent un second souffle. Des tournées à n’en plus finir, un succès phénoménal qui a pris de court les musiciens, les labels… Et une esthétique DIY qui peine à se réaliser à grande échelle. La fête a pris du plomb dans l’aile. Et les plus rigolards du lot sortent un disque même plus drôle.  Ce Jour Heureux est Plein d’Allégresse  est un album gueule de bois, où jamais les textes de Karim Berouka n’ont été si soignés. Si la musique n’a pas évolué (une version plus leste de Bérurier Noir ou Lucrate Milk), la langue des Ludwig devient, elle, de plus en plus littéraire. C’est la déception chez les fans. Avec un solide recul de 30 ans (à l’heure où Berouka a publié plusieurs nouvelles et romans), la réécoute de ce disque est saisissante. Le politique, l’avant-garde, le surréalisme, la comédie… Tout se mélange de manière fluide et sophistiquée. Tout s’imbrique dans une logorrhée fantasque et consciente. Un long poème dystopique, formidablement noir, mais toujours alerte et vivant. Oui, oui, vous n’avez pas sauté un chapitre, je parle bien des Ludwig Von 88.

 

  • Les Wampas sont morts le 21 décembre 1991, avec le suicide de Marc Police, guitariste de génie, et co-auteur, avec Didier, de toutes les chansons. Un an après leur grand œuvre  Les Wampas Vous Aiment , le plus acharné des fans ne peut admettre que passée la tragédie, le groupe existe encore. Le fan ignore l’arrivée de l’émérite Philippe Almosnino au poste clé. Comme il préfère ignorer que sort en 1993  Simple et Tendre  sur BMG, enregistré en partie à Abbey Road par Mark Wallis (U2). S’il savait ça à l’époque, le fan préférerait se jeter dans la Garonne plutôt que d’écouter le disque. Il se trompe. Ça n’est que trois ou quatre ans plus tard, à la faveur d’un fervent concert, que le fan voit de nouveau la lumière. Non seulement les Wampas conservent sur scène toute leur grâce, leur folle énergie et leur impossible voix… Mais sitôt après un passage chez le disquaire, le fan tombe des nues à l’écoute de Simple et Tendre , pure merveille de punk rock romantique, au nom admirablement trouvé. Plus que jamais, les allusions à l’enfance et à l’amour évoquent Jonathan Richman. A aucun moment, les grandes embardées lyriques ne sonnent faux. Comme les hommages à Marc Police, dont la présence illumine l’album, qui étonnent par tant de justesse. Après avoir été les chantres d’un rockabilly salace et morveux, les Wampas sont devenus gracieux. Et proprement poignants.

  • Un CD sorti par le fanzine Yulumba en 2004 avec le concours du Conseil Général de Tarn et Garonne. Qui aurait cru que l’album des Yves se hisserait tout en haut du podium ? Démarré comme une parodie blagueuse des Hives, le projet de ces quatre garçons gascons était simple: faire de la musique écrire de bonnes chansons, s’amuser. En plus de la réalisation de ce but modeste, mais ô combien valable, l’aventure des Yves a pris une dimension toute cosmique. Quasi mythologique. Les 12 morceaux que comptent le disque sont autant d’exploits d’envergure ! Et Hercule n’a qu’à bien se tenir. Déjà l’assise est sacrément bonne. Un garage punk véloce et enlevé, les agenais ayant fait leurs armes dans des groupes de hardcore. Impeccable. Avec en prime, cette fibre mélodique hors pair. Mais cela n’est pas tout. Encore une fois, des textes qui font la différence. Eructés par Jean-Marc, ils sont en fait écrits par Yann, le bassiste. Sans malice mais avec beaucoup d’affabilité, ils cultivent un humour tout en finesse. Le calembour et l’intelligence vont de pair. C’est rare. Les Yves jonglent avec les émotions.  Cœur de Flipper  ferait presque écraser une larme au cœur du pogo. Sous leurs grossiers aspects, les chansons apparaissent rapidement comme de vrais bijoux de sensibilité. Ciselés avec amour par des fans de musique. Respectueux des mots. Anti-DVD. Pro-VHS… Exemplaires.

  • Punk mélo de Treillières, près de Nantes, Justin(e) est apparu en 2006 dans la droite lignée de Guerilla Poubelle. Bonne attitude. Bonne énergie. Bons textes. Chouette. Deux ans plus tard, c’est effectivement l’accident. En suivant exactement la même recette, ces nouvelles chansons explosent pourtant toutes avec la puissance de bombes à hydrogène. Que s’est-il passé ? Personne ne se l’explique. Pas même le groupe. Mais le fait est là. Ce disque est une succession de morceaux de bravoures aux dimensions gigantesques. Belles comme les plus délicats des poèmes. Puissantes comme des hymnes implacables. Ces chansons politiques ont entamé une folle danse avec le langage. Une aisance qui confine à la grâce. Justin(e) croit en ses idée et chéri son verbe. Leurs mots choisis sont autant d’autocollants « This machine kills fascists » sur la guitare de Woody Guthrie. Jello Biafra chez Victor Hugo. Respect.

 

  • Au début étaient les Bavarians. En 2010, les bons disques POUet! Schallplatten publient l’unique 45 tours de ce trio punk 77, originaire d’Orléans. Deux tubes pour le prix d’un. Glaviots radicaux, bas-du-front et proprement scandaleux : Les Plans d’une Nuit  et Kamikaze de l’Amour  sont également deux chansons bien plus intelligentes qu’elles n’y paraissent. D’une drôlerie insensée, et surtout écrites avec une sensibilité paradoxalement remarquable. On doit ces textes bruts au jeune Paul Jimenes, qui ne manquera pas de très vite se faire remarquer au sein des extraordinaires Pierre & Bastien.

  • Un nom potache qui cache bien son jeu. Et quelques singles pour roder cet autre trio, évoluant cette fois sur la capitale. Un poil plus atypique (l’étonnante batterie métronomique et bricolée maison par Frédéric Trux), Pierre & Bastien sont bien une suite logique et affûtée aux Bavarians. En 2014, c’est un disque sombre, singulier et très incisif qui déboule, tel un classique instantané. Jimenes y affine plus encore son écriture, la simplifie au maximum. Une position juste, entre distance et implication. Des textes bruts, mais aussi d’une extrême finesse. Bel exercice d’équilibriste où l’identification est une évidence pour l’auditeur, mais où le trouble et le mystère donnent une grande épaisseur au texte. Un humour vache et désespéré. Zéro cynisme. Tout au plus une ironie bien sentie, mais toujours noble. Jusqu’en 2017, Pierre & Bastien vont publier trois albums, tous indispensables. La formule est resserrée au maximum: poum tchak, poum poum tchak. Le punk rock se fait kraut. Les titres se ressemblent. Mais le résultat prend une envergure inimaginable. Malheureusement l’histoire se termine d’une manière infiniment triste, par le décès prématuré du regretté Baptiste Nollet. Le guitariste savait faire sonner ces chansons identiques de manière si différente. Aujourd’hui, la peine et la douleur rendent l’artisanat de Pierre & Bastien encore plus précieux.

  • Retour en arrière et pas de côté. Coincé entre les Bavarians et Pierre & Bastien. Le troisième album du Stup sort en 2011. Cela fait 9 ans que Julien Barthélémy a créé Stupeflip. De toutes pièces. C’est un ensemble complexe et viable. Musique. Histoire(s). Sentiments. Tout est livré clés en main. Un monde patraque et touffu où tout est imbriqué. Bref. Signature sur BMG. Succès instantané. Sur un malentendu. Un hit imbécile. La major déchante. Pas rentable, la blague. Dehors l’encagoulé. En plus, il est sale. Retour à la vie active. Difficile. Chiant. Mais les chansons arrivent encore. Et toujours. Seul contre tous. Hypnoflip Invasion  sort en autoproduit. Entre-temps les kids se sont passés le mot sur le net. C’est le carton plein. Les fans sont fous. En adhérant à Stupeflip, ils s’allègent d’un poids. Barthélémy fédère. Il déborde d’une féroce richesse inventive. Il fabrique tout. Comme un artisan. Un argot. Des costumes. Des légendes. Il est un Tolkien punk variété rap. Pourtant, et en dépit des tonnes d’artifices qu’il manie, Julien apparaît nu. Pop Hip tel quel. Barthélémy ultra sincère. King Ju fragile. La cagoule est trouée. On s’y voit dedans. Le succès de Stupeflip est là. Une chanson comme Le Spleen des Petits à l’Ecole  est un vrai crève-cœur. Qu’importe l’âge. Qu’importe le background social, économique ou politique. Stupeflip est accueillant. Grotesque, mais vrai. Pousser la porte de la menuiserie. Un bonheur. 

 

  • 2012. La Rochelle. Une affaire importante. Car le mariage du rock et de la gaudriole n’a jamais été très heureux dans notre beau pays. Combien de Marcel et son (Grand) Orchestre (du Splendid) ? Combien de Didier Super ? Trop peu de Ich Bin. Pas assez de X-Or. Un seul Les Yves ! Magique Spencer et Son Gros Pouvoir du Rêve s’inscrit dans la grande tradition des olibrius du rock. Ceux qui traversent les genres et les années, souvent avec un aplomb incroyable. Certains sont devenus fameux (Dutronc, Antoine et ses Problèmes, Jean Yanne, Au Bonheur des Dames…), à tel point que l’on a pu oublier leur aspect si incongru, à leur apparition. D’autres sont restés dans l’ombre. Les anonymes sixties des compilations Ils Sont Fous ces Gaulois . Ou, plus près de nous, El Blaszczyk, autre Rochelais siphonné (dont Magique serait l’authentique fils caché), auteur d’un 45 tours improbable au milieu des années 90, ( Tapfex ), devenu culte puis réhabilité par Born Bad. Bref, de là à affirmer qu’il y aurait quelque chose de pas très très net dans les embruns qui giflent les côtes de la Charente Maritime, il n’y a qu’un pas. Que nous franchirions si nous avions le temps de développer. Mais il y a urgence. Il faut que vous sachiez que le jeune Thierry Spencer n’est rien d’autre qu’un de ces solides et trop rare trublions évoqués si dessus. Il doit autant à Andy Kaufman qu’a GG Allin. Un GG Allin gentil cela dit… Avec rien (un bête ordinateur, d’odieux claviers et une guitare limitée et parfaitement lamentable), l’incroyable Magique embrasse pourtant toutes les grandes questions de l’univers. L’amour, la colère, et la volupté sont ici traités sur un mode inédit. « J’en ai marre des corvées de bisous, je ne sens plus ni ma bouche, ni mes joues (…) », merveilleuse phrase qui prend tout son sens au milieu de l’extraordinaire flot de passion et de drôlerie qui nourrit l’éloquent Sanctuaire , obsédante litanie sur l’amour physique. Accompagnée de variété new wave, punk et cheap, la chanson touche pourtant au sublime par ses drôles d’excès rhétoriques. Et les 10 autres titres qui constituent cet album sont à l’avenant. A la fois grossier, touchant et drôle, Magique Spencer a le tact et l’intelligence de ne jamais s’approcher de la vulgarité. L’innocence a ses vertus.

  • Le rock arty et poétique de Savon Tranchand glisse jusqu’à être insaisissable. En 2015, il brasse l’electro, l’absurde, le joli et le bizarre avec, somme toute, un esprit très très punk. Le duo, un poil théâtral, évoque le Dominique A de  La Fossette , le toulousain hip hop Nonstop, Brigitte Fontaine ou le Katerine de L’Homme à Trois Mains  qui aurait écouté Jean-Louis Costes plutôt que Chet Baker. Disque cinématographique,  On n’est pas des Arbres  séduit par son côté inquiétant. Les fans de Lynch (Eraserhead ) comme ceux des Documents Interdits  de Jean-Teddy Filippe diffusés sur Arte entre 1986 et 1989 (et préfigurant les  Rec , Blair Witch Projet  y tutti quanti) devraient y retrouver leurs petits.

 

  • « Astaffort sort du Lot et chie dans ta Garonne ». Ces mecs du 47 sont de gros bourrus. Pas les derniers pour râler. Sur tout. Tout le temps. Leur disque est noir. Comme une prune qui aurait trop séchée au soleil. L’accent est à couper au canif. Un Cabrel acariâtre. Mille fois plus vénère que l’original. Hardcore. Ils sont la réponse pastorale aux diatribes rosbifs du cool duo de Nottingham, Sleaford Mods. Sauf que l’on comprend tout. Et que les gars ont sacrément bossé les textes. Car si on gratte un peu sous le vernis léger de la bouffonnerie, apparaissent des considérations beaucoup plus profondes sur le difficile rapport ville/campagne. Démarré comme une blague, le projet atteint des dimensions sociologiques inopinées.  Et les masques peuvent tomber. Loïc et Thomas ne viennent pas d’Astaffort, mais d’X-OR (Toulouse). Chansonniers performers hors pair, hilarants dans leur massacre sans merci de la variété française ou du rock alternatif, comme dans leur amour sans borne pour le zouk love. A moins que ça ne soit l’inverse. On n’a jamais trop su. En tous les cas, Astaffort Mods sonne comme la meilleure chanson d’X-OR qui aurait été développée en concept-album. Avec l’aide précieuse d’un troisième larron, et pas des moindres. Xavier Zorroducul. Activiste de la prévention dans Gendarmerie. Ou plus récemment conteur occitan dans l’épique projet « Il Était Une Fois dans le Sud-Ouest ». Marrant quand l’on sait que le garçon débarque de Grenoble. Les évocations de lieux dits, de cours d’eau, de départementales autour d’Astaffort sont criantes de vérité. Singulier tour de force quand ont connait les origines géographiques du trio.

MARTIAL JESUS

La plupart de ces disques sont disponibles chez l’indispensable TOTAL HEAVEN à Bordeaux, dont Martial est un des tauliers historiques. 

Cet article est tiré du zine papier #6 Le Gospel consacré aux « petites histoires du punk rock »

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