J’ai déjà parlé de ma nostalgie pour la façon d’aborder les disques à l’ère pré-Internet ici. Je suis rentré dans cet album par sa pochette incroyable et je me pose la question en écrivant cet article d’aller piocher quelques infos biographiques à droite à gauche. Disons que pour une fois, on s’en fout, tant la musique présente sur The Oracle de la musicienne Angel Bat Dawid n’appartient à aucune réalité présente, ou presque. A son écoute, vous penserez peut-être à Oneness of Juju, Julius Eastman, Gil Scott Heron, Philip Glass, Hailiu Mergia, Sun Ra. Et puis vous laisserez sûrement flotter votre esprit au dessus de votre corps tant tout dans ces morceaux exhale grâce et liberté, à mille lieux de la trivialité qui nous entoure. Et des pages Wikipedia.