Lucas Lecacheur : incroyablement calme et extrêmement apaisant

 

photo: Zoe Lab

Vous ne croyez plus dans le genre humain? Sachez pourtant que c’est grâce à une âme charitable rencontrée sur Le Bon Coin et le synthé qu’elle lui a offert que LL a composé son album. Disque assez idéal pour clore cette année, ce long format simple aux allures de démos pour un jeu vidéo rêveur des années 80 nous rappelle pourquoi on s’est largement gavé de musique ambient, lofi et instrumentale ces derniers mois. Sans discours et avec peu d’images, Lucas Lecacheur (qu’on retrouve aussi chez Bad Pelicans et It’s Sunday) semble jouer pour nous seul dans un monde apaisé et dans un temps suspendu. Difficile évidemment de ne pas entendre l’influence de certains musiciens japonais en retour de grâce (Yoshimura ou Hosono), mais  les morceaux de LL ne friment pas, préférant passer simplement un peu de pommade sur nos blessures, loin des braillards qui ont revendiqué l’héritage des maîtres (Vampire Weekend ou Mac DeMarco par exemple).

C’est sorti sur un tout nouveau label, La Melancolía Suena Así Para Mi,  qui n’a pas l’air obsédé par le marketing digital. Si vous voulez une K7, ça se passe par ici.

 

Comme d’habitude, je lui ai demandé de m’envoyer quelques uns de ses coups de coeur récents.

Article Précédent

Bootchy Temple : rêve, bébé, rêve

Prochain article

Des morceaux pour jouer au basket par tous les temps

Récent